Présentation de l'aide aux victimes
Être victime, c’est avoir subi un préjudice en raison de la commission d’une infraction, que ce soit un crime, un délit ou une contravention. Le préjudice peut être :
- Physique (atteinte au corps)
- Moral (atteinte psychologique)
- Matériel (atteinte aux biens)
La victime d'une infraction pénale peut obtenir des conseils, porter plainte, saisir directement la justice et être indemnisée, notamment grâce à l'existence d'associations d'aide aux victimes.
Plusieurs dispositifs existent pour obtenir des conseils gratuits de la part d’un avocat, notamment auprès d’une association du réseau INAVEM (Institut d’aide aux victimes et de médiation). Cet institut est chargé d’écouter, d’informer et de conseiller les victimes d’infractions, ainsi que leurs proches. Il est joignable 7 jours sur 7 de 9h à 21h au 08 84 28 46 37 et par courriel sur le site www.france-victimes.fr.
La victime peut également appeler le 116 006 (numéro national d’aide aux victimes) ou le service spécialisé dans les violences faites aux femmes au 39 19 si besoin.
Dans chaque département existe un bureau d’aide aux victimes porté par une association labellisées par les chefs de juridiction du tribunal judiciaire du ressort. En Essonne, c’est l’association d’aide aux victimes Mediavipp 91 qui est chargé de cette mission.
Mediavipp 91 reçoit toute personne qui s’estime victime d’une infraction pénale ou d’un accident de la circulation. Elle informe les victimes sur leurs droits, les accompagne dans leurs démarches, les oriente et peut également leur assurer une prise en charge psychologique. Les services proposés sont gratuits et les intervenants (juristes, psychologues, travailleurs sociaux) sont soumis au devoir de confidentialité.
contacter mediavipp
- Par téléphone au 01 60 78 84 20, du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h
- Par mail contact@mediavipp91.fr
Pour plus d’informations : http://mediavipp91.fr/
La victime peut :
- Alerter la police ou la gendarmerie (17)
- Alerter le Samu (15) ou les pompiers (18) si elle a besoin de soins médicaux urgents
- Quitter le domicile conjugal avec ses enfants et déposer une main-courante au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie pour que ce départ ne lui soit pas reproché
- Rechercher un hébergement d'urgence en appelant le Samu social (115)
- Se rendre chez un médecin pour faire constater ses blessures
- Déposer plainte pour obtenir la condamnation de l'auteur de l'infraction. Même si la victime retire ensuite sa plainte, le procureur de la République peut maintenir les poursuites contre l'auteur des faits
- La plainte peut être déposée auprès d'un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie ou par correspondance.
- Sur place : avant de se rendre au commissariat ou à la gendarmerie, la victime peut remplir une pré-plainte en ligne sur https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/ , si elle est victime d'une atteinte aux biens (vol, escroquerie, extorsion,...) dont l'auteur est inconnu. Elle obtiendra alors un rendez-vous et les policiers ou gendarmes bénéficieront déjà d'éléments.